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Cliquez sur les photographies de "nos jardiniers en herbe" pour voir en images les séances décrites ci-dessous.
Les maîtres de C.PF et C.M1E poursuivent leur exploration du volume en associant pour ce jardin, les élèves d'une grande section.
Tout en étudiant la démarche de l'artiste Jean Dubuffet, créateur du Jardin d'Hiver exposé au Musée National d'Art Moderne du Centre Georges Pompidou, nous proposons aux élèves de nous charger du volume (exploré dans le jardin d'automne) en y intégrant leur proposition de lumière artificiellle.
Nous leur demandons de créer un volume secondaire à l'intérieur du volume principal, souhaitant de la sorte, vérifier leurs acquis après l'installation du premier jardin.
Stella DIMITRI
Enseignante G.SE |
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Françoise MONTES
Enseignante C.PF |
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Emmanuel RESBEUT
Enseignant C.M1E
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1ère séance : Quel jardin pour l'hiver ?
Les élèves du C.PF et du C.M1E partagent leurs représentations de l'hiver.
5 idées clés s'organisent :
- couleur : blanc, bleu ciel, vert sapin.
- luminosité : obscurité/lumière artificielle
- impressions tactiles : chaud/froid (chocolat chaud, manteaux, gants)
- végétation : arbres dénudés, feuilles mortes
- bruits : crissement, craquement, hurlement du vent
Le même travail s'effectue en grande section E : les représentations des plus jeunes se précisent selon les mêmes axes.
2ème séance : 18 janvier
Les élèves, apès avoir confronté leurs représentations sur l'hiver, se lancent dans la réalisation de la maquette.
Avec facilité, les enfants reconstituent leurs équipes de travail et, à la différence du premier jardin, vont sans appréhension vers les matériaux mis à leur disposition, ayant par ailleurs une évocation claire de la tâche à réaliser.
Leurs travaux, en terme d'évaluation des notions comprises, nous permettent d'observer que :
- En présence des deux couleurs permises (blanc et noir) leur utilisation est équilibrée en cherchant à les opposer ou à les mélanger. L'effet de contraste est totalement mis en évidence.
L'utilisation de diamantine dorée rappelle la source lumineuse dont nous avons parlé et adoucit l'effet de contraste noir-blanc.
- Leur créativité est immédiate et le volume est abordé par le sol. Certains repartent du chemin orange. La notion de déplacement dans l'espace est de suite travaillée et se trouve résolue soit sous forme de lignes que l'on peut suivre mentalement, de chemins ou encore d'espaces délimités de façon géométriques.
- Les éléments du volume sont très intéressants en ce sens qu'ils offrent une conceptualisation de l'arbre (branchages utilisés pour le seul intérêt de leur forme, feuilles mortes sorties de leurs véritable échelle),
La présence enfantine habite ces jardins : des bonhommes de neige, là-aussi traîtés de manière originale, marque la présence de la neige sous la forme du jeu, la nécessité d'habiter cet espace immaculé.
Enfin, l'apparition du graphisme et même de l'écriture comme message explicite des créateurs à l'adresse des destinataires de l'uvre marque là aussi un pas dans le processus de création.
Ces élèves nous semblent avoir bien intégré les notions abordées lors de la construction du premier jardin. Notons que l'espace feuille qu'ils se sont choisis, sans consigne de notre part, pour marquer les limites de surface sol a d'emblée constitué l'espace de création dans lequel ils sont entrés. Aucune distance n'a pu par contre être prise pour placer ce volume dans le volume qui leur a été défini au prélable. Il reste donc à insister sur les limites murs et plafond de ce volume secondaire.
3ème,4ème et 5ème séance : Ateliers
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